mercredi 30 novembre 2011

Des légumes ... A toutes ces huiles!

Cher Toi,
A force de s'escrimer dans les démarches tant professionnelles que sociales, ça prend un peu l'aspect d'une course à l'échalote ! Au pays des sans-culottes, je puis t'assurer que ce n'est certes pas une mince affaire. Quelle bataille encore faut-il livrer pour y parvenir ? Ceci sans toucher un radis ! Tout ça finit par me courir sur le haricot... Ou, si tu préfères : ça me prend le chou ! Et parfois, j'en ai plein la patate...

Trève d'humour potache, de langage imagé et potager;  il fait beau donc, la vie est belle !

Regarde un peu l'une de mes récentes découvertes : un chou tout beau, tout bio, tout violet. Promis, la couleur est d'origine car je ne suis toujours pas fichue de faire quelque retouche que ce soit (ni avec ordinateur, ni avec aiguille du reste)!

Tu vois, je ne tombe pas encore dans les pommes. Je tombe sur des choux - tout chou soient-ils - à la beauté colorée et vitaminée. Je suis dans l'air du temps car d'autres choux deviennent très en vogue. Je te reparlerai de ces petits gâteaux très bientôt.

Avec un profond respect pour Dame Nature qui nous offre ces merveilles colorées, il existe aussi - dans un monde parallèle mais si réel - de grosses légumes, essentiellement parisiennes, celles-ci. De ces huiles qui se dorent la pilule sous les ors de la République, qui tentent tout pour nous faire avaler la pilule, sur tout un tas de sujets s'agissant de se serrer la ceinture et elles, ces grosses légumes, ces fameuses huiles, en profitent pour se gaver d'intérêts, à s'en faire péter la sous-ventrière ...

Je t'entends d'ici me susurrer "Enfin! Bel enfant, oublies-tu que nous sommes en pleine campagne ? Non pas de celle verdoyante et vivifiante mais plutôt celle pompeusement qualifiée d'électorale..." Et oui, ce temps béni où les fameuses huiles se souviennent de l'existence des citoyens. Tu sais, ces gentils "con-citoyens" qu'il faut cuisiner à petit feu pour obtenir quantité suffisante de ... voix ! Tu parles d'une cuisine : c'est de la vraie tambouille, à la sauce magouille !

Heureusement, que nous avons encore, dans ce cher pays, le droit au sacré "Canard Enchaîné" qui se déchaîne et y met tout son coeur à l'ouvrage, sans avoir les foies. Que "Les Deux Anes", j'ai nommé le célèbre théâtre et ses truculents chansonniers, bourrés de talent, parviennent à faire prendre le bouillon auxdites huiles et le public, de rire à gorge déployée et toutes dents dehors !

Ce petit coup de dent pour te confier que beaucoup sont sur les dents ! Il nous faut avoir la dent dure vu la conjoncture où nombre de gens n'ont rien à se mettre sous la dent... C'est un comble avec toutes ces grosses légumes qui nous entourent !!! Je t'assure qu'elles vont bientôt passer à la casserole ;)

Le "Bouc de Chapeiry" : merci à Y. pour la capture photo !
A très vite,

mardi 29 novembre 2011

Je vous trouve très belle...

Cher Toi,
Fin de matinée, gris Paris. Bruine frigorifiante, sans être vivifiante. Mon carrosse ayant pris ses quartiers, j'attends le passage du chauffeur collectif ! Le fait d'emprunter à nouveau les transports en commun m'ont déjà fait connaître les affres des premiers frimas, en fin de semaine dernière. Arghghghgh ! Que de bruit ai-je pu faire avec ces fameux "atchouuummmm" si chers à mon grand-père!

Trève de plaisanteries car c'en est bien fini pour moi de cette partie ennuyeuse : ma contribution est déjà enregistrée pour tout l'hiver, parole de sorcière !

Après une attente, qui me paraît toujours interminable, surtout avec pareille température, le bus pointe le bout de son nez. J'y monte, déboutonne la cape, me dé-chapeau-te et ôte les lunettes de soleil. Effectivement, la dernière partie déconcerte et parfois fait rire mais tu me connais à présent. De jour comme de nuit, été comme hiver, par temps gris ou grand bleu, jamais je ne sors sans mes "solaires" !

Mes petits yeux clairs "caméléon" ont besoin de cette protection, tant sur le plan réel que pour celui plus spirituel. "Les yeux sont le reflet de l'âme." Et je ne souhaite que rarement y montrer le mien car je sais que parfois, les ravages se font loi !

Ce matin, j'ai oublié ! Je n'ai pas prêté attention à ce geste si anodin pour certains. J'ai ôté les lunettes! L'inconnu, assis à mes côtés, m'a soudain regardée puis a frôlé le torticolis à force de me scruter. Tant et si bien que je me suis interrogée : "mon nez ne serait-il plus au milieu de la figure ?" Que nenni ! Le jeune homme s'est finalement lancé et m'a bredouillée : "Je vous trouve trééééééé belllllllllle !"
Je lui souris et lui articule un simple "Merci !"

Aie, aie, aie...

Les ailes lui ont poussé d'un coup et il s'est envolé avec cette demande: "Je peux connaissé vous ?" Je lui lance un regard interrogatif. "Vous parlé français ?" me demande-t-il avec sérieux. "Oui !" lui dis-je, amusée par cette question pour le moins cocasse. Il me rétorque "Vous mariée ?" Et moi de m'engouffrer gentiment dans cette brèche : "Je suis effectivement mariée." Le soufflé est retombé dans ses yeux. Il s'est précipité vers la sortie.

Arrêt sur image ! Un bref instant, j'ai trouvé cet échange divertissant. Ensuite, ça m'a rappelé le film "Je vous trouve très beau". Puis, ça m'a surtout confirmé que les "solaires", même sans soleil, me sont indispensables en gage de tranquillité...

Il n'empêche ! Ca fait toujours plaisir à toute femme de se l'entendre dire... Qu'elle y croit ou pas est une autre affaire. Alors Messieurs, rappelez à votre bon souvenir ces quelques mots si anodins et enfantins à prononcer "Je vous trouve très belle !" car cela peut provoquer des miracles insoupçonnés... Une pluie d'étoiles d'or dans les yeux, féérique feu d'artifices !



Bons baisers,

Back on tracks!* Je traque... sans trac!

Cher Toi,
Merci, merci, merci ! Tes lettres me procurent toujours autant de plaisir. Lire est agréable, te lire est plus que cela. En plus d'être agréable, c'est attrayant et distrayant. Ce fil épistolaire nous permet de garder le fil, tel un fil d'Ariane. Il nous mène et aussi nous promène dans les méandres de la pensée humaine. Les nôtres savent être aussi sinueuses et capricieuses qu'heureuses et délicieuses.

Que se passe-t-il dans nos têtes ? Souvent, cette question m'effleure. Surtout, lors de comportements hors cadre, hors champ ou tout bonnement en dehors des clous...

Observer ces animaux à deux pattes que sont les humains est un de mes sports favoris ! Quel meilleur lieu pour ce faire ? Mais les cafés parisiens, très cher !

En cette saison, j'aime autant les terrasses non écologiques - entendons celles qui sont chauffées - que les intérieurs confortables et chaleureux. J'y choisis la plupart du temps, un p'ti coin isolé, si possible en hauteur, légèrement en retrait de manière à voir s'en trop être en vue. Ce doit être mon côté félin...

Ces derniers temps, "Le Mabillon" est de ces lieux de prédilection. Et, fait extraordinaire à Paris : son personnel y est généralement serviable et attentionné.  Aujourd'hui, un des serveurs a même informé son collègue que cette place m'était réservée car c'était là "le" bureau de Madame... Amusant !

Pour la meilleure des observations, tu l'auras compris : l'installation a son importance mais l'oeil est primordial. Je privilégie donc un quartier que j'apprécie, avec un mélange suffisant de genre et de style pour y obtenir un terrain fertile. Ensuite, je laisse vaquer mes yeux, mon imagination. Se profile plus ou moins rapidement une situation. Quelle qu'elle soit, elle me donne matière: à rire, à réfléchir et aussi à t'écrire !

Je sens que je suis en verve pour ceci...
Alors à tout de suite pour la suite !
Bises


(*) De nouveau sur les rails !

vendredi 25 novembre 2011

Missing Thanksgiving...

Cher Toi,

Hier, nos amis américains étaient en fête ! A part les dindes qui finissent au four puis dans les estomacs, c'était La grande célébration pour tout le monde du Nouveau Monde, enfin normalement.

Comme pour beaucoup de ces fêtes commémoratives à travers cette chère planète, Thanksgiving plonge dans les excès. Initialement, elle fut créée pour "remercier" la terre d'accueil de lui "donner" cette abondance. De nos jours, même par temps de crise, les tables croulent, non pas sous les dettes mais sous les délices et régals en tous genres. Réjouissons-nous car c'est dans un but heureux que ces festivités se déroulent. Que le noble esprit de remercier, de partager et de donner perdure. Ce qui est un quasi luxe par les temps qui courent...

Alors, désolée "grosse dinde" car hier, c'était ta fête ! Pas dans le bon sens du terme, pour toi volatile... Mais pour quelques 300 millions de gourmands, ce devait être pantagruélique ;)

Dinde après fête,
Rue Bonaparte Paris 6ème

J'en ai gardé de beaux souvenirs moi aussi qui ai eu la chance de partager la table d'une famille américaine généreuse et ouverte au monde. Dorothy & Peter nous avaient ouvert leur maison à nous les étrangers des quatre coins du monde. Du Japon, de Corée, de Turquie et j'y représentais la France.

Que de fêtes ai-je célébré au cours de cette première partie de vie, au cours de mes voyages : 'Eid el Fitr, 'Eid el Kebir, les Pâques juives, chrétiennes et orthodoxes, Hannuka etc, etc. J'en oublie et je ne cite qu'une poignée de ces diverses commémorations !

Tout ça pour te dire, qu'avec ou sans excès, le partage est essentiel et les plaisirs de la table sont très fédérateurs, peu importe de quel côté du globe nous nous trouvons ni la religion qui les génère. L'essentiel est ici de donner et d'ouvrir sa porte, sa maison, son coeur.

Happy Thanksgiving you all !
Love you,

jeudi 24 novembre 2011

Il était une Foi... Des fois!

Cher Toi,
Il y a des jours qui véhiculent de ces questions transcendantales ! Pas seulement des jours, du reste !

Parfois des images ou tout le moins des traces, laissées par les humains...

Un stop : St Germain des Prés. L'église du quartier éponyme. Un lieu en travaux, laissant une impression de bric-à-brac qui ne sied ni au quartier, ni au lieu de culte. Après moult années passées et vécues dans cette ville qui m'est si chère, je confesse n'avoir jamais pénétré en ce lieu de prières. Te rappelles-tu, il y a quelques jours de cela, je t'écrivais que Paris me surprenait encore; et bien, je me surprends également moi-même...

Une fois entrée en ce lieu, je laissai libre cours à mon esprit et entrepris un bref repérage de l'endroit. Soudain, mon regard intercepta une étrangeté ! Une sculpture, représentant Saint Antoine, était maculée de mots. Si tu cliques sur la photo, elle s'agrandira et te révèlera sans doute des inscriptions que je n'aurai su voir...

Comment le qualifier ? Livre de prières sur pierre sculptée, des mots anti-maux, ou simple exvoto ? Le Saint se transforma, à mes yeux, illico en exvoto !

Je n'étais pas outrée mais restais bouche bée face à ces inscriptions. Ceci me fit penser au syncrétisme d'une part et au besoin irrépressible de marquer un territoire, d'y laisser traces ! Syncrétisme par le mélange de pratiques, de rituels empruntés aux religions et croyances de tous bords. Remarque le lieu, ce fameux carrefour parisien qui fut un long temps le site privilégié des lettrés et écrivains célèbres, est à lui seul un véritable panachage d'origines ! Le monde entier s'y croise. Certains se reconnaissent et s'y réunissent ! Quand d'autres ne s'entraperçoivent même pas.

Face à la dureté des derniers temps, beaucoup ressentent le besoin de prier, de se confier et de s'adresser au Saint des Saints. Comme le Suprême n'a pas d'adresse fixe (dis donc, ça nous fait un point commun !), les humains manquent parfois d'adresse et écrivent où bon leur semble. Des fois que leur foi ait besoin d'être écrite, toute tracée en lettres capitales ou non. Peu importe la graphie, c'est ici l'acte qui est capital !

De là à reproduire l'arche d'alliance... Ce peut être une idée pour Monsieur le Curé ! Car je ne sais s'il appréciera de curer cette représentation tatouée de St Antoine. Quoiqu'il en soit, ce ne sera pas une sinécure, vu tous les graffitis gribouillés !


Ces quelques lignes ravivent un sujet qui me turlupine depuis des lustres...
Les tatouages ! Je sens que ce sera le sujet d'un prochain billet.

A très vite,
Light & Love

mardi 22 novembre 2011

Des lettres à rêve!

Cher Toi,
Te souviens-tu que ce week-end, je t'ai évoqué mon quartier préféré avec son flot d'expo, de rencontres culturelles ? Je ne t'avais pas tout dit, loin de là !

Que je te raconte : je suis allée rendre visite à mon cher maître de calligraphie qui organisait une exposition "petits formats". Je t'invite à y aller, comme ça tu y découvriras enfin l'atelier Calligraphis.
(http://www.calligraphie.com/actualite/calligraphis-prochains-evenements.htm)

J'y ai revu Bruno que je n'avais croisé depuis l'avant grand départ. Nous avons discuté, papoté, échangé. Le tout, alors que je découvrais les oeuvres. Et soudain... "A" débarqua ! Sur son papier italien, il sembla aussi doux que du velours. Le gaufrage le magnifia. Il en perdit une barre et se transforma en "V"... Un voyage onirique débuta...







Un grand bravo à l'artiste, Bruno Gigarel, et un grand merci !


Fais de doux rêves !

SDF ? Etat des lieux... #1

Cher Toi,
Sais-tu que tu me manques ? J'aimerais tant te lire ce soir. Qui sait ? Une heureuse surprise est toujours possible...

Comme tu le sais, ces derniers temps sont durs. Je suis SDF ! Non pas complètement Sans Difficulté Financière mais bel et bien Sans Domicile Fixe. Trois petites lettres qui peuvent véritablement faire vaciller la vie. Alors, je bouge, je visite, je me démène mais rien n'est plus tout-à-fait simple de nos jours. Les financiers ont perdu la boule, le boulier s'affole et nous devons tout faire pour ne pas perdre la boule... Quelle vie que celle que nous menons !

Dans les pérégrinations récentes, la visite d'appartements dans le chic ouest parisien. Aujourd'hui, ascension jusqu'au 5ème étage, sans ascenseur, pour visiter un petit nid, sous les combles. Je pense avoir atteint là le comble... du paroxysme! Des 30m² annoncés, la surface réelle devait à peine avoisiner les 15. Et je te fais grâce du loyer prohibitif... Car les chiffres ne connaissent pas la crise dans ce domaine. Sans oublier que rares étaient les endroits où la stature d'un adulte de taille normale puisse tenir sans se plier, voire se contorsionner. Alors où caser le "Géant Vert" ? Pas la place ! Il faudra déménager.

Après cette ascension hors cadre, il me fallut redescendre. Et là, je fus partagée entre vertige et peur de passer "par-dessus bord". L'escalier menant du 5ème au 4ème était si abrupt et étroit que je me suis demandée si je n'allais pas me rompre le cou, pour le coup !

Promis ! Je ne déménage pas encore des méninges mais il faut véritablement s'accrocher pour tenir la barre !

Soyons "Royal"

Cher Toi,
Me revoici ! Dans la deuxième partie du jour, l'envie me pousse à poursuivre la narration imagée de ma ballade dans un autre temps. Non pas celui de nos vingt ans... Encore que ! On a toujours un peu 20 ans dans la tête. J'espère les avoir encore dans les yeux.




















Après les inepties des drôles de zigues, sans ellipse ni éclipse, les pas m'ont conduit jusqu'aux jardins du Palais Royal, ses galeries et aussi ses trésors cachés. La galerie Colbert m'a donnée envie de crème fouettée avec ses sculptures suspendues ! La galerie Vivienne m'a poussée à appuyer non sur la gâchette mais sur le faiseur de clichés et les arcades à me propulser dans le passé.




Tu vois, c'est aussi pour celà que j'apprécie tant Paris. Beaucoup la critique pour son aspect emmuré dans le passé, certains de la qualifier de ville musée. Moi, j'en suis enamourée ! Elle m'amuse et après toutes ces années, elle me surprend encore et me séduit toujours...


J'ai voyagé "un peu", observé "beaucoup" et puis t'assurer que peu lui arrive au "talon" (je n'évoque même pas la cheville) ! Tu me disais souvent "Laisser à l'autre le plaisir de découvrir, suscitera d'autant son désir". Ceci s'applique aussi bien aux êtres qu'aux villes et même aux objets. A nous simplement d'accepter de regarder, de voir et de recevoir qui de la beauté, de la surprise et de l'inattendu dans l'habitude, dans le connu comme l'inconnu.


Avec les amitiés du majestueux paon blanc... Royal!

Drôles de zigues

Cher Toi,
Hier, j'ai voulu t'écrire mais je n'avais pas dû choisir le bon quartier pour la connexion wifi. Et oui, Paris a conservé quelques côtés archaïques... A deux pas du Conseil d'Etat et du Ministère de la Culture, point de connexion possible en libre accès!!!

Le périple a débuté à la descente du bus. J'avais choisi de m'arrêter au Louvre. Ayant oublié mes papiers, je n'ai pu y accéder comme souhaité. J'ai cependant eu de la chance car je suis tombée sur de drôles de zigues. Si, si! Je t'assure! C'est une nouvelle espèce. De celle qui voyage et se fait tirer le portrait dans de drôles de postures. Quand tu les vois de dos, c'est encore plus hilarant. Car leur pose arquée ou autre cambrure est uniquement provoquée par la position d'un monument souvent grandiose, connu du monde entier et donc relativement célèbre, situé en arrière-plan. Et ça donne quelques inepties de ce genre:



















Comme tu l'auras deviné, il s'agissait de pointer le doigt sur la pyramide du Louvre...  Je t'en livrerai bientôt une autre version, celle-ci renversante car renversée. Bons baisers.

dimanche 20 novembre 2011

De la Lux-en-bourg au Luxembourg

Cher Toi,
Paris est magnifique ce week-end. Un temps, exceptionnellement dégagé en ce mois de Novembre, nous offre un ciel azuréen comme seul un grand froid sec est capable d'en donner, en plein mois de Février, sous cette latitude. Mis à part ce matin où il nous rafraîchissait sacrément les pommettes et les gambettes, cet après-midi fut plus clément et chatoyant.








Une première halte au Jardin du Luxembourg, des couleurs chaudes, une expo-photo sur les grilles, de belle facture et en accord avec la Nature.

Merci à Jacques Witt pour la photographie initiale
sans qui ce cliché n'aurait pas vu le jour!
J'adore Paris et son quartier St Germain-Odéon-Luxembourg car il s'y passe toujours quelque évènement culturel.

Parce que physiquement un peu loin, j'ai envie de partager avec toi : un peu de cet été indien à rallonge, un peu de ces images, un peu de ces ambiances si parisiennes dont j'aime à me délecter, comme tu le sais.

Immanquablement, il y avait foule! Alors, j'ai observé cette marée humaine à travers le prisme des grilles. J'ai capturé quelques clichés, à contre-jour. Sans doute, pour y souligner un esprit souvent à contre-courant... Et puis, le rendu est toujours surprenant. Les yeux doivent s'acclimater à cette lumière un peu contre nature. On y fait des découvertes après-coup et ça aussi, j'aime! Après, à chacun sa lecture. Pour ou contre, peu importe! Même si ces libellules "en amour" comme diraient nos cousins canadiens, sont ici encadrées de grilles, elles sont tellement libres en réalité!
Bons baisers...

samedi 19 novembre 2011

Le "Beau"' n'est pas qu'une affaire de goût!

Cher Toi,
Comme tu l'imagines, ma vie est aussi faite de hauts et de bas. Sauf que, le bas j'aime pas ! Ba ba ba ba ba... Pas de place pour les bas, un point c'est tout. Sans maudire, les mots s'en vont pour décrire nos vilains maux. Alors, je préfère te parler du "Beau" car lui a le pouvoir de nous propulser tout en haut !

Un example : il fait beau, les visages humains se colorent, leurs lèvres se rehaussent et voilà de beaux sourires! Dans l'Art, tout n'est pas si simple. Il est évident que les goûts diffèrent. L'éducation, l'environnement social, le vécu et la sensibilité de chacun sont autant d'éléments qui peuvent être pris en compte. Ce que tu trouves beau ne m'émeut pas toujours et vice versa. Malgré cela, nous avons conscience de l'esthétique, ce qui nous sauve du pire : "la" faute de mauvais goût! Et ça, Mr C. l'a bien compris.

Début Septembre, cet homme élégant représentait la maison Gucci pour ses 90 ans au Printemps Haussmann. Cette grande enseigne s'est transformée depuis deux, trois ans en véritable temple du luxe. De retour de mon périple américain, je redécouvrais cette adresse, que j'apprécie depuis mes débuts parisiens, avec des yeux écarquillés de surprise par le chic, le beau et le luxe un tant soit peu ostentatoire, il faut l'avouer. Soudain, mon regard fut littéralement happé par trois superbes pièces. De véritables oeuvres de prêt-à-porter qui m'avaient subjuguée. C'est là que je fais la connaissance de Mr C. Il m'aborde. Nous commençons à discuter. Le courant passe et nous passons un agréable moment à échanger sur ces tenues qui d'un simple regard posé sur elles, vous procure plaisir et voyage au pays de l'imaginaire. Je m'autocensure dû à ma silhouette voluptueuse et non filiforme. Soudain, nous sommes interrompus par une personne, sans allure aucune, aussi haute que ronde, attifée tel un épouvantail, qui demande à Mr C. le prix de la robe. Aucune censure quant à la faisabilité de reproduire pareil modèle à sa mesure, elle qui n'avait aucune mesure... Si ce n'est celle de son Dieu, nommons le "Argent"! Dur retour à la réalité...
Alors, le Beau peut être accessible à tous mais surtout pas à n'importe quel prix! Et là, je n'évoque pas uniquement la partie pécuniaire!!!

Tanti Auguri Gucci!
Comme me l'a écrit depuis Mr C., "Il faut créer du beau et de l'insolite face à ce qui est banal et souvent laid; cela aide les hommes à sourire...!"

jeudi 17 novembre 2011

De Neuilly à Széchenyi

Cher Toi,

Ça m'a fait tellement plaisir de te lire. Tes encouragements, tes incitations finissent par porter leurs fruits, vois-tu !

Cet après-midi, le besoin d'une pause-détente s'imposait après l'épisode "Voici voilà Gala", j'avais bien besoin de ça ! Conforme à ma nature optimiste, je me décidais et défiais le gris Paris. J'avais envie de m'installer confortablement à la terrasse du Rostand pour t'écrire. Nous apprécions toi et moi les bons endroits, et sommes à l'aise avec les Grands Classiques. La destination Luxembourg paraissait donc toute appropriée, le viennois du meilleur choix. C'était sans compter sur mon cher Diva !

En moins de temps qu'il n'en faut pour te l'écrire, je me dirigeais dans la direction opposée pour rejoindre ce très cher ami artiste. Vêtue telle une poupée russe (et oui, j'avoue ! La cape y est...), toute de noir et de rouge, chapeautée pour affronter les premiers frimas, me voici, me voilà !

Je me propulse jusqu'au huitième car le septième.. ciel... n'est plus suffisant ! Je te taquine; tu connais mon humeur badine. Quelques notes pour me mettre l'eau à la bouche et hop ! Tous à l'eau !

Nous avons fait notre show à Neuilly ! Notre club "baleinistique" réuni, nous avons sauté, plongé, nagé. Tels des enfants, nous étions les premiers à franchir une barrière virtuelle afin de jouir des bains à remous, à l'extérieur. Ah Chère France ! Quand cesserez-vous, très chère, de vous enticher de cette trop rigide compagne nommée "Règle" ? Et de nous asséner les oreilles de "non" à ne plus savoir qu'en faire ? Quel enfer ! Alors que "oui" est si doux et mélodieux; ça rend les gens heureux ! Il n'empêche. Les "non" mis entre parenthèses, nous avons réussi à profiter, à nous amuser et un instant, je fus propulsée dans les souvenirs de Széchenyi !!!

Un très agréable moment, en charmante compagnie, ça vous change la vie. Sans oublier la voix époustouflante de Rima Tawil et sa merveilleuse "Phinikia". Merci Diva !

Phinikia - Orientarias : http://youtu.be/wgMGUJeaN_I

mardi 15 novembre 2011

Prise de contact

Cher Toi,
Je ne sais par où commencer ? Quel mot choisir ni quelle anecdote te compter, t'écrire, te relater ?! C'est un comble pour démarrer ! Mais c'est aussi la vie...

Nous ne nous sommes vus depuis fort longtemps ; j'ai tellement de choses en tête que tout se bouscule, afflue... Ou la la la ! Just let's do it !

A Paris, en ce moment, le ciel crépusculaire a chassé le grand bleu mais les êtres font toujours plus ou moins grise mine. Quelle fade attitude alors que la vie peut être si belle et voluptueuse ! Surtout à cette heure où la clarté du jour laisse place à ma mystérieuse amie... La nuit !

Les ombres aussi sont belles car elles forment et déforment la réalité qui manque parfois d'élan pour se courber, oser et s'amuser. L'éclat prend toute sa force en ces veilles d'Avent : les vitrines s'illuminent, la Ville se pare de ses Lumières. Enfin, ça brille ! A nous, toutes et tous, d'accepter que ça pétille !!!
Couleur "Fanta", plumes au vent !
Cliché pris devant "Le Mabillon" à 19h11 le 15.11.2011