samedi 31 décembre 2011

Il était une fois... La première fois ! #5

Cher Toi,

Avant que tu ne reviennes, je reviens vers toi avec la suite de nos échanges de la si convoitée "première fois". Je te sais un petit peu loin mais ne retiens que la partie si proche en pensée. De là où tu te trouves, quelques mots qui fusent et te voilà qui fonces ! Tu surfes sur une vague bien à toi, avec pour seul but de découvrir, de lire pour le plaisir...

Nous ne faisons que commencer,
Re-commencer,
Pour se rappeler toujours comment c'est...
Les sens aussi nous permettent les voyages les plus fous !

Le présent billet porte bien son numéro, Le 5 !
Ce fut mon tout premier parfum,
Mais nous nous sommes quittés, il y a bien longtemps...

Tu auras donc deviné le sens élu : j'ai nommé l'odorat.
Sens-tu comme une senteur est la meilleure des gageures
Pour un petit bonheur, à la bonne heure ?

Qu'il s'agisse de "ta" petite madeleine de Proust
Ou d'une saveur qui assurément va t'épicer la vie,
Tu te précipites vers cette pépite qui t'attire...
Ses effluves, de celles qui te font basculer vers le "premier" de tes sens qui s'associe intrinsèquement au suivant, le goût !




















Serge Lutens Parfumeur
Galerie du Palais Royal - Paris

Comment t'y prends-tu pour humer ?
Un chuchotement à l'oreille,
Une accolade dans l'impatience de la prochaine rencontre...
Le début d'une étreinte,
Et là, tu pressens que tes sens s'encensent...
Les miens s'enflamment !

Allons-nous bientôt flirter avec l'exaltation ?
Les prochaines lignes du feuilleton nous le confieront...
Je te dis à très bientôt pour une nouvelle année,
Pleine de Passion...

vendredi 30 décembre 2011

Ces notes qui t'accrochent... So Sexy !!!

Cher Toi,

Fait-il beau?
Te roules-tu dans le sable chaud?
Episode Sea, Sex & Sun...
A moins que ce ne soit la saison des glaces...
Ou es-tu remonté jusqu'à l'ère glaciaire ?

Ici, le froid nous donne d'excellentes excuses pour devoir nous réchauffer !
Quelques notes, pour maintenir le tempo
Et, tout de go,
Le show devient chaud...

Sans anicroche,
Les quelques croches s'accrochent,
Se balancent au rythme endiablé
Avec l'être aimé...

La partition s'allonge
Les notes se couchent
Sur le papier musique
Qui tend ses lignes
Pour mieux les accueillir!

Sans fadaise, ni fa dièse !
Pas de clé de fa!
Seule Sol a la côte...
Sexy, elle ondule
Sans bémol !

Voici la vraie mélodie
De la Vie !

jeudi 29 décembre 2011

Comma... Comment ? Communiquez !

Cher Toi,

Cet après-midi, entre deux rendez-vous, j'errais... J'avais très envie de m'envoler...
Les cieux étaient de ce bleu intense et dense... Il y avait des flocons éclairés, en pleine journée, Place Vendôme... Histoire de faire concurrence aux diamants avec cette mise en lumière de fin d'année !


Opéra. L’entracte. Toujours un peu perchée !
Non pas sur un nuage, mais sur un demi-étage…
J’ai vue sur tout et ouïe sur les dires !

Je t’écrivais, il y a quelques temps déjà, qu’il n’y avait pas meilleur terrain d’études que celui des cafés. Et aujourd’hui plus que jamais, je confirme et signe !

Le clavier était en veille, à partager sa recharge avec le BB, pendant que je me sustentais rapidement. Mes oreilles entendirent alors que mes yeux captèrent profusion d’informations. Pas de celles qui me rassérénèrent mais de celles qui m’interpellèrent !

Combien, mon dieu ?
Combien de gens sont mal assortis - tout gris - et qui se métamorphosent, du fait d’une mauvaise compagnie, en de bien tristes "souris" qui ne sourient plus à la vie…

De la trentenaire "très mal assortie" à son jeune quinqua, un peu tyran et très râleur compagnon, aux cheveux hirsutes, au nez coulant et au faciès peu avenant ; en passant par le rendez-vous un peu galant et très maladroit d’un bon homme à la réelle bonhomie, affublé d’une pimbêche hispanophone étant présente pour un tout autre but (celui d’obtenir les lumières francophones de Monsieur pour l’aider dans la correction de quelque manuscrit). Il y avait aussi les quatre jeunes filles en fleur, aux expressions assez fleuries, jouant de leur jeunesse insouciante et exubérante, mais attachantes car profondément vivantes.

Sans oublier deux japonaises en attente d’une belle étoile. Je l’imaginais danseur car se mouvant avec grâce et sourire, dès son arrivée. Il semblait effleurer le monde du bout des doigts mais touchait son audience non pas avec ses pointes et entrechats mais bel et bien avec ses connaissances… en français ! Encore…

En deçà des apparences, l’ouïe me ravit avec ses bribes de conservations, qui glissaient jusqu’à moi. De "Mère Theresa aux spermatozoïdes, il n'y a qu'un pas !" qui arrivèrent à moi sur un air chanté ?! En passant par le "mais ce que t’es chiante…" du pseudo tyran exaspéré… Ou encore l’interrogation "Que veux-tu ? Créer la transgression ou semer la confusion ?"

Serais-je tombée sur un nid "Meet up !" spécial "French communication" ? Tout ceci me propulsa à mes débuts washingtonien et ses célèbres "American dates". Sachant que j’en ai justement accepté une de "date" aujourd’hui… J’ai revu les "beaux yeux" qui m’ont dévorée du regard ! Jusqu’à me faire baisemains et me couvrir de bises, bisous, baisers… Bien que pas d’humeur "bisouille", ce fut un moment agréable et très ludique. Une pointe de maladresse, accompagnée d’une sacrée volonté, matinée d’une très forte envie ont eu le don de me faire passer un moment rafraîchissant !

J’avais tellement besoin d’une parenthèse me procurant délicatesse et légèreté. Je fus servie tellement ces instants étaient chargés en ce sens. Cependant, mes sens n’étaient pas en émoi, simplement amusés. Je me suis extirpée des bises-bisous-bisouilles et reçus quelque temps plus tard, un bref message qualifiant cet instant en ma compagnie d’exquis…

Mais là aussi, je t’avoue que nous étions assez dépareillés !
A la différence qu’avec nous : ça pétillait, ça jacassait, ça s’amusait !
Ça allait en tous sens mais ça communiquait !
Une réelle explosion pleine d’effervescence, à la limite de l’évanescence !

Importante est l’intensité dégagée et ressentie, mais "dame souris" que je suis n’aime pas le gris ! Je sais, je sais : "le monde n’est pas tout noir ou tout blanc. Il existe aussi tout un nuancier de gris !" Mais ce n’est pas à mon goût. Tant qu’à faire de lâcher le noir et le blanc, autant jouer avec les couleurs chaudes et chaleureuses. C’est ainsi que je vois la vie, en technicolor…

Et Toi, où en est ta quête des sens ???
Je te chatouillerais bien avec le duvet de ces oiseaux régaliens que sont les cygnes,
Et te ferais signe de venir goûter au plaisir
Que procurent ces belles houppettes...

Ta présence me manque
De plus en plus...

mardi 27 décembre 2011

Comment ? Sexy Comma... Sutra !

Cher Toi,

Si loin, si prêt...
Un sujet puis un autre...
Une manière de voir, de dire et d'écrire...
D'une simple ponctuation, un autre monde naît!

Comment ?
Grâce à Demoiselle Virgule, au patronyme anglais : Comma !
Elle est à la fois ronde et courbe...
Dodue et fine !
Un homme dirait d'elle qu'elle a tout ce qu'il faut, là où il faut...

Qu'est-ce que comma ?
Techniquement, ce peut être un micro intervalle représentant la neuvième partie du ton.
Mais, une fois présentée la définition, je te propose toute autre version
Pour rester dans le bon ton !

Je te confie un rythme insolite...
Mademoiselle Comma, prénommée Virgule,
Peut t'apostropher, dans une époustouflante symphonie...

Celle d'un intense corps à corps !
Où tout se mêle mais rien ne s'emmêle...
Veux-tu que je t'épelle, pêle-mêle, les pauses de la belle ?

Entre guillemets mais sans point-virgule,
Je suis sûre qu'elle va te séduire...
Voici quelques-unes de ses possibilités, au retour de son périple dans les Indes...


Apprécies-tu le "sex appeal" de ma copine coquine ?
Des bisous partout

lundi 26 décembre 2011

D'un autre genre...

Cher Toi,

Après une première phase de fête réussie, l'envie m'a prise de pointer le bout du nez dehors. Et, oui ! De rendre visite à ma chère ville, j'avais très envie... Comme à son accoutumée, elle ne m'a point déçue et me l'a bien rendu.

Les peaux de bêtes étaient de sortie et de drôles d'accoutrements, j'ai vu... J'ai donc traversé partie de la ville en bus. La luminosité était telle que je ne pouvais échapper à pareille occasion de profiter de l'horizon. Dans un sens puis dans l'autre, c'était à foison que les gens s'offraient, affublés de drôle de façon !

"Oh my..." comme nous dirions de l'autre côté de l'Atlantique !
Et mes yeux de répondre : Aie, aie, aie...


Promis, juré ...
Je n'ai pas perdu la tête mais en ai trouvé une, un peu perchée, avec la "Grande Dame" sur la sienne.  Goude et Casta sont toujours aussi extra et cette affiche ne vieillit pas.
Puis, dans un autre quartier, c'était une mamie qui avait une drôle de coiffure ! De loin, j'ai cru voir une bigouden mais non ! Il s'agissait simplement soit d'une nouvelle tendance capillaire ou alors d'une mode surannée ?! Je te laisse le choix de la réponse.

Par la suite, les passants se retournaient sur le passage d'un autre genre...
Il s'agissait d'un homme, travesti, vêtu d'une jupe "tutu" mauve et de bas résilles couleur chair. C'était assez "froufroutant", assez déroutant et aussi amusant ; surtout, vu de dos avec les réactions contrastées mais très marquées du public. Cet être transgenre se promenait, à la chasse aux regards. La mission était si réussie que nombre de personnes frôlaient aussi le torticolis...

Que cherchait ce personnage, mi-homme, mi-femme avec un tel déguisement ?
Attirer les regards ? C'était chose faite.
Susciter la provocation ? Oui et non... Car, en même temps que d'oser affronter la foule, "il-elle" se déplaçait assez rapidement, avait soigneusement couvert sa tête d'une perruque auburn, ses yeux de lunettes aux verres foncés.
Dévoiler partie de son identité ? Assurément ! Ceci afin d'assumer part de son être "double"...

Que te dire d'autre sans en faire un roman ? Simplement ceci :

"Aucun homme n'est une île, complet en soi-même ;
Chaque humain est une partie du continent, une partie du tout."

Ou dans sa version originale :
"No man is an island, entire of itself ;
Every man is a piece of a continent, a part of the main."
John Donne, Devotions 17

La décence et le respect de la vie privée ne m'ont fait appuyer sur la gâchette, que sous un angle oblique! Ne souhaitant pas d'encombrement juridique avec quelque copyright que ce soit, j'ai détourné la vision sur le jupon mauve et les signes environnants.

Ta présence me manque ! Ce serait tellement plus amusant de déambuler en ta compagnie !!! En même temps, si tu étais avec moi, je ne verrais sans doute pas tous ces détails et ne pourrais donc te les écrire...

Je t'embrasse,

dimanche 25 décembre 2011

Il était une fois... La première fois ! #4

Cher Toi,

Tu te languis, je le sens, de ne point avoir lu le 4ème billet avant l'arrivée du "petit Jésus" dans la crèche ! Mais tu sais qu'entre Hanukkah et Noël, la période est assez chargée et je suis donc un peu occupée à allumer... Toutes sortes de mèches, ces derniers temps !

J'ai passé une très agréable soirée, initiée aussi par ta douce pensée. La nuit est très avancée. Dee Dee Bridgewater et Ray Charles me bercent avec "Precious thing"... Et ça m'incite à te livrer partie de la suite de nos sens !

Je vais essayer de faire court, comme tu l'as souhaité avant que la première partie de cette série ne te soit adressée... A peine écrite, tu rageais déjà d'avoir choisi "court" comme qualificatif. Ton impatience me fait sourire !!

Dans le noir obscur, en cette nuit de nouvelle lune, le sens élu sera la vue ! Car notre première fois s'était aussi passée dans cet ordre, rappelles-toi.

Ces yeux, si intenses, de jais, savent aussi laisser jaillir bouquet d'étincelles, en douce compagnie... Cette première fois où l'on se rencontre... Allons-nous nous reconnaître, avoir envie de nous connaître plus ? Beaucoup se joue aussi au "premier" regard.

C'est lui, celui qui dit tant...
Le regard est surtout "le miroir de l'âme".
Quand on sait y lire, on peut y voir tellement !
Que les yeux soient clairs ou pas,
L'intensité y transpire...
Pas forcément par les larmes,
Mais assurément par son "pétillant".

La première fois, ton regard scrutait le moindre des détails, ton cerveau était en ébullition, à condenser toutes les données recensées. Tu zieutais, tu fixais, tu soutenais avec intensité la moindre occasion de capter ce bleu, ce vert, cette pépite d'or glissée dans l'iris... Tes pupilles se dilataient au point de ne plus y distinguer ton iris...

Les yeux, les tiens particulièrement, mitraillent le cerveau d'informations par milliers. La vue t'est essentielle mais ne te suffit pas. Car il faut aussi capter ton esprit, avec vivacité, il va sans dire. C'est de la haute voltige et sans filet c'est encore meilleur !

En actionnant les bons boutons, les bonnes pressions, les tiens ne pétillent plus car ils jubilent déjà !!! Tant et si bien, qu'un éclat "diamant" y surgit...
En as-tu déjà eu conscience ?
Te l'a-t-on déjà dit ?
Parce que je l'ai vu !
Il m'a éblouit...
Telle une pluie d'étoiles,
Ton regard scintille, pétille de 2o11 feux...
Bonne nuit !

samedi 24 décembre 2011

Aux as à seins... #2

Cher Toi,

Deux semaines après t'avoir écrit une petite diatribe en bonne et due forme, sur l'ajout de protubérances féminines, et bien c'est reparti de plus belle ! Les journalistes en font de nouveau leurs choux gras et condamnent avec virulence, cette fois, la société PIP...

Depuis, le gouvernement français s'est un peu bougé. La Sécurité Sociale va s'alléger de quelques 60 millions d'euros pour dégonfler ces pauvres âmes perdues en leur ôtant ces prothèses qui ne les protègent pas mais menacent bel et bien leur santé ! Et un mandat d'arrêt international est lancé depuis le Costa Rica contre le président de PIP, Mr Mas, pour des crimes portant atteinte à "la vie et la santé".

Présenté de la sorte et le raccourci est vite pris ! Amalgame est fait pour penser que ce Mr Mas, fondateur de la société incriminée, est recherché par Interpol à cause du sacré scandale qui n'est plus un secret d'alcôve. Que nenni ! Car cet assassin des "As à seins" est recherché pour un tout autre délit. Il s'agit en fait d'une demande qui concerne une affaire de "conduite en état d'ivresse présumée survenue en juin 2010"...

En cette veille de fête, je m'interroge sur quels sont les plus assassins, dans cette affaire ? Sont-ce les journalistes qui se jettent sur un sujet, puis un autre, sans investiguer mais s'acharnant sur les potentiels accusés sans vergogne, comme de vraies charognes ? Sont-ce les chirurgiens plasticiens qui se laissent gouverner par les dieux "Profit" et "Argent", sans autre dilemme moral ou bonne conscience ? Sont-ce ces femmes qui cherchent à plaire à tout prix, au péril de leur vie ?

Ces êtres qui chacun dans leur domaine, se laissent vite dépasser par les effets de mode, surfent sur la dernière vague, avec comme but ultime celui supposé de flirter avec le Mieux, le Beau...


Nos sociétés vont-elles se remettre à penser dans le bons sens ? Comment se fait-il que peu importe le sujet, tous attendent que l'infranchissable soit dépassé pour s'outrer, se révolter ? Tant de scandales pourraient être évités (amiante, distilbène, médiator et j'en passe), si tout n'était pas régi par les dollars et autres euros qui ne rendent pas forcément heureux...

En attendant, tous les médecins et chirurgiens plasticiens ne sont pas des assassins ! Certains sont encore assez sensés pour exercer avec respect et beauté d'âme. Il y a quelques années, j'avais visionné un reportage très émouvant sur le Professeur Maurice Mimoun. Je ne l'ai point retrouvé en ligne mais je t'invite à regarder celui-ci : http://lcp.fr/1920 . Certaines images peuvent parfois être choquantes mais elles permettent de prendre conscience des dérives ! Si ta délicate âme ne le supporte, zappe et projette-toi directement à 9'45... Je te recommande un de ses livres : "L'impossible limite". Ouvrage qui ne te laissera certes pas insensible.

Est-ce la faute à Souchon et à sa chanson "J'veux du cuir" pour que partie de la gente féminine perde raison à vouloir gros mamelons ? Tu me répondras vite, d'accord ?! Ecoute bien les paroles car malgré les années, c'est toujours d'actualité ! Par contre, ça n'est pas à mettre à la portée de tous les yeux ni de toutes les oreilles... Car ça risque de faire PIP, Pip, piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

Sur ce, je t'embrasse car je t'ai promis la suite de cette fameuse série "Première fois"...
A très vite !

mercredi 21 décembre 2011

Il était une fois... La première fois ! #3

Cher Toi,

Alors où en est ton petit coeur ?
Est-il dans la nostalgie de sa toute première fois ?
Ou bat-il en prévision de sa prochaine "première" qui lui fera vibrer les artères ?

Qu'aime-t-on tant dans cette si chère "première fois" qui nous met les sens en effervescence ? De prime abord, je serais tentée de t'avouer la découverte de nos sens, tout simplement ! Celle d'un son si personnel à chaque être et qui l'identifie entre mille : à savoir sa voix !

Tour à tour sensuelle et suave, grave et chaleureuse, elle a ce pouvoir quasi hypnotique, tel un narcotique, de t'envelopper de son son velouté... A toi d'accepter de t'y draper !

Ce son qui fond, se fond même jusqu'à l'intérieur de ton être, en pénétrant tes tympans...
Puis vient le tintamarre déclenché par l'ouïe...

"Oh, my heart go ba-boom-boom-boom, ba-boom-boom-boom
My heart go ba-boom-boom-boom ba-boom-boom-boom"


Oh mon coeur ! Ton coeur s'emballe et percute,
Tel un uppercut - la cage thoracique...
Te coupe le souffle,
Puis monte, monte,
Jusqu'aux tempes...
Et te tente avec ses "boum-ba-boum-boum-boum" !
Ton coeur te joue des tours !
Il t'attrape et te fait danser, pirouetter, virevolter...

Tu valses, glisses, en cadence !
A son rythme, à ton rythme...
Bienvenue dans ta première danse...

mardi 20 décembre 2011

SDF ? Etat des lieux... #3

Cher Toi,
As-tu seulement conscience de combien tu me manques ???
Surtout en pareil moment !!!

Alors avant de revenir sur nos échanges de "première fois", il me faut me désencombrer la tête de toutes les inepties du jour. Et Dieu seul sait combien y en a-t-il ?

= Acte III - Scène 1 =

Loin de moi l'idée de mettre en doute ta capacité mémorielle : il est évident que tu te souviens parfaitement des actes I et II (publiés précédemment, si besoin d'un rafraîchissement, d'une remise au goût du jour). Aujourd'hui, le cheval de bataille s'appelait "Social". En effet, bien que dotée d'un cerveau - encore et toujours en état de marche (parfois, ça relève du miracle!) - le parcours du combattant nécessite de prendre des rendez-vous, d'obtenir des entretiens avec des assistantes sociales.

Ces charmantes sont tellement débordées, harcelées, persécutées par toute la misère ambiante qu'il semble quasiment plus simple de franchir les portiques de sécurité des endroits dits "sensibles" de nos chères sociétés en proliférant des menaces en tous genres plutôt que de décrocher le fameux sésame "rendez-vous"...

Ceci étant dit, je me suis attelée à la tâche afin de relever le défi dudit entretien avec "Madame Assistance Sociale". Seulement, à l'heure de la sur-communication, point d'appel téléphonique qui soit envisageable. "Ben oui ! Si tu es dans le besoin, c'est que tu es sensé ne plus rien avoir... Mais, par contre, tu dois avoir du temps et être disponible à la minute ou aux calendes grecques, c'est selon !"

Donc, accroches-toi car ça va décoller !

= Acte III -  Scène 2 =

Arrivée au CAS, j'ai nommé le Centre d'Action Sociale. Et oui! Fait étrange, ledit centre ne doit fournir qu'une seule action car cette dernière est au singulier... Trêve de baliverne. J'ai été reçue (c'est un bien grand mot) par Mme Tue Vite...

Quel programme ! Bon d'accord, c'est une anagramme...
La première séance a consisté en quinze longues minutes d'une litanie de NON !
Et sur ce ton : "Non, Non, Non !!!"
Ben oui !  A quoi pensais-je avoir droit ?

Puis, elle m'a scrutée ! Presque disséquée... Limite désossée !
Entre deux, tant qu'à faire d'avoir la tête sur le billot, j'ai pris le risque d'être bouffée toute crue, mais j'ai volé un cliché ! Car j'avais une espèce très féroce, face à moi...
Un mutant d'humain et de Bull (dog, pit : comme tu veux, tu choisis) ...
Mais assurément rien à voir avec Brad Pitt ;)
Pour preuve...

Et dire qu'après, mon regard a accroché l'affiche d'une expo ayant pour titre "L'animal, c'est l'autre"...




Au final, je n'ai pas lâché mon os, moi non plus! Mon but était d'être reçue, entretenue des possibilités et de rencontrer une assistance sociale. A pit-bull, pit-bull et demi !
J'ai laissé parler ma nature féline et me suis moi-même "mutée" en panthère, à la fourrure douce, seulement si tu me caresses dans le bon sens du poil!

Et toi, tu en sais quelque chose...
Je remets le cheval de bataille "Social" à l'écurie et chevauche à présent une nouvelle monture, couleur "Noël", pour te livrer la suite de "La première fois" !




@ toute de suite,

lundi 19 décembre 2011

Il était une fois... La première fois ! #2

Cher Toi,

Le dernier billet a titillé ta curiosité !
Et tiré sur la chevillette, tu as fait...

Cette "première fois" a toujours autant d'effet,
Particulièrement sur toi, dis-moi...

L'impatience, la fougue, la folie
T'ont fait bondir, d'un coup d'un seul !

La brièveté dudit écrit qui avait été commandé "court"
T'aurait-il coupé le souffle ?

Haletant jusqu'au prochain,
Son objet te tient en haleine...

Tu es bien de ces êtres qui apprécient ces fameuses "premières",
Surtout lorsqu'elles réservent la part belle à la fois à la foi, en te remuant un peu les foies et te ressuscitant "ta" première fois !

Qui sait ?
Pour avoir le coeur qui bat encore et encore, la chamade...
Rien qu'à l'idée, je l'entends qui s'emballe !!!


"La tête dans les étoiles"
Le Bon Marché - Paris 7ème

A très vite,

Il était une fois... La première fois ! #1

Cher Toi,

Nos vies sont faites de rencontres, d'évènements, de débuts, de fins, d'anecdotes, aux moult facettes... Et puis, lorsque nous nous y penchons de plus près, il y a ce sujet, récurrent, de "la" première fois !

Lorsque je t'écris cette expression dans son entier "La première fois", notre chère langue, française, entend a priori d'emblée la connotation sexuelle alors qu'au pluriel, "Les premières fois" sont dédiées aux progrès de bébé ! Soyons délicat et revenons-y un peu plus tard...

Si nous choisissons le mot "première", il y a bien sûr la valeur numérique, mathématique mais aussi scénique. Celles des cinémas et des théâtres sont très courues et parfois mettent en scène une "avant-première" afin d'attiser l'envie du public d'y être et d'en être...

Arrive alors la notion d'unique !
Notion qui sied à chaque nouvelle expérience de vie. Certaines sont plus marquantes que d'autres, il est vrai. Il n'empêche ! Multitude d'actions nous ont fait vivre les émois de cette première fois. Nous souvenons-nous de chacune d'entre elles ? J'ai des doutes !

La magie opère lorsque ladite première revêt ce baume unique, cette sensation d'extra-ordinaire, ce parfum original et exceptionnel... Je n'irai pas jusqu'à dire originel car là, interviendrait forcément l'idée de "péché" si cher à cette éducation judéo-chrétienne qui colle à la peau de la plupart des sociétés dites "occidentales"... Oups ! Je m'éloigne...

Je te sens trépigner d'impatience : "mais où veut-elle en venir ?", "que veut-elle me dire que je ne sache déjà ?!" ou pire "quelle bête l'a-t-elle piquée ?"

S. qui simplement m'a demandée d'écrire...
Et, comble ! Vu l'étendue de la rhétorique... S. a décrété qu'il fallait "faire" beaucoup plus court ! Alors, tel le Serpent qui sonne, en sinuant sur ces sables mouvants, je te dis Sssssssssssssssssssss ...

Il faudra "sonner"...
Ou, si tu préfères : "Tire la chevillette, la bobinette cherra"* Très Cher!

Pour la suite ;)
Kiss Kisssss

(*) : "Le petit chaperon rouge" de C. Perrault

vendredi 16 décembre 2011

Bateau sur Sable...

Cher Toi,
Je sais que toi, si tu as le choix,
Jamais tu ne faillis et tu choies
Les êtres, les situations et les choses,
Sans les laisser choir !
S'échouer, s'échoir...
Etre dévolu, à terme échu,
A de malheureuses manoeuvres !
Alors, je t'écris quelques rimes
Car nos côtes triment...


"Bateau sur l'eau,
 Bateau à flot !

Kerminihy,
Plage Jolie

De celles de mon enfance
Dans le Morbihan

La petite mer s'est énervée
Car Joachim l'a déchaînée

Commandant fou
As-tu perdu la boule
Pour prendre le large, avec pareille houle ?

D'un coup de ballast
Le TK Bremen tangue, et jette du lest...

Il ne se couche pas
Mais s'échoue !

Capitaine déraisonné
Es-tu si insensé
Pour l'y avoir poussé ?

S'il y échet...
Puisses-tu être mené au procès
Du fait de ton échec !"

Cargo TK Bremen - Plage de Kerminihy - Erdeven, Morbihan - Bretagne
Crédits Photo : AFP PHOTO / DAMIEN MEYER
Vendredi 16 Décembre 2011

jeudi 15 décembre 2011

SDF ? Etat des lieux... #2


Cher Toi,

C'est amusant ! Au moment où je récupère suffisamment de batterie – au propre comme au figuré - pour t'écrire depuis une bulle chaude, avec vue sur la frénésie passante, un monsieur vient de se coller le nez à la vitre face à moi et de se le cogner !  Evidemment, ça m'a fait sourire et lui, visiblement groggy, s'est senti un peu abruti...

Comme tu le sais déjà, cette semaine était très chargée question bouleversement des planètes ainsi qu'au niveau de mon emploi du temps. Je te fais grâce des détails triviaux concernant le boulot. Par contre, pour ce qui est de ma journée d'aujourd'hui, ça a démarré en trombe ! Il s'en est fallu de peu pour que ça déraille et dégénère dangereusement...

= Acte II, Scène 1 =

J'avais rendez-vous avec Madame M. de L. ce matin, dans une belle mairie d'arrondissement. J'arrivai en avance, finis par trouver la personne "apte" à me renseigner quant au lieu dudit entretien, bureau sans numéro, un peu caché, mais que je finis par dénicher.

Je m'installe, remplis un énième formulaire et attends patiemment mon tour. Jusque-là, tout est absolument normal. Quinze petites minutes plus tard, bien que la salle d'attente se remplissait, point de Madame M. de L. en vue. Et soudain, en à peine quelques secondes, tout manque de basculer dans le sordide...
Un monsieur d'apparence correcte rentre, salue l'assemblée et prend place. Une femme avec un fort accent d'Europe centrale, genre "je me mêle de ce qui ne me regarde pas", explique à ce dernier qu'il lui faut remplir un formulaire. Là, il se retourne, se munit d'un exemplaire puis la regarde calmement et lui répond : "de toute façon, je ne remplirai pas ce foutu papier. Je suis là pour m'énerver très fort !"

Puis, il me regarde, me prend à partie - comme s'il voulait que je plaide sa cause - et nous dit tout de go, à tous : "Puisque je n'ai pas d'autre solution, que je n'ai plus de toit, que je suis à la rue, je vais faire comme dans les faits divers qu'on voit à la télé! Je vais faire une prise d'otages !"

Là, un énorme "gloups !" secoue mes sens...

Une vague de panique saisit les autres occupants de la salle d'attente. La fameuse "je me mêle de ce qui ne me regarde pas", commence à regretter sérieusement de ne pas avoir fermé sa bouche... Et à se tortiller sur sa chaise!

Pour ma part, je me dis "il ne manquait plus que ça à mon palmarès !"

Je prends une respiration calme et profonde. J'attrape le regard de cet homme désemparé et prêt à tout (surtout au pire) puis lui dis : "Ah non ! Surtout pas !! C'est vous qui allez en pâtir et tout subir !!!"

Il me regarde encore, me jauge et, laconique, me rétorque : "Ben au moins, je serai au chaud, en prison. Je mangerai gratis et n’aurai plus de facture à payer !"

Evidemment vu comme ça, quels qu’allaient être mes arguments, ça risquait de tomber à plat… Je ne me suis pas dégonflée et lui ai fait la tirade suivante : "Je suis exactement dans la même situation que vous en ce moment. Même si rien ni paraît… Seulement, si vous commettez un acte irréparable de la sorte, c’est encore vous qui payerez ! Et vous perdrez TOUTE liberté !!! Alors, s’il vous plaît ! N’agissez pas de manière irréversible. Nous avons encore des possibilités puisque nous sommes ici…"
Il m’a regardée, dubitatif. Il s’est rassis et a commencé à réfléchir. Je lui ai souri puis ai poursuivi la lecture de mes messages genre "comme si de rien n’était. Je le fais très bien !"

Interloqué, un peu déboussolé, il a commencé à pianoter sur son téléphone également. Cinq minutes plus tard, il vient vers moi et me demande : "Je peux vous emprunter votre stylo ?" La réponse fut : "Mais bien sûr, Cher Monsieur !"

Fin de l’acte, avant tout drame.

Après, pendant tout mon entretien, j’étais tiraillée par cet épisode.

Que faire ?

Que dire à cette dame qui allait sûrement essuyer quelques foudres ???

Je me suis résignée à ne rien dire car la personnalité de cette femme serait tout-à-fait à même de gérer ce genre de "désagrément". Je n’ai pas "jugé utile" de créer plus de cafouillages et de dommages à cet homme déjà dans un profond désarroi. Ayant réussi à le calmer, à le rasséréner, je n’ai pas voulu m’y mettre, alors qu’il n’était même pas armé… (Détail déduit car au sommet de son énervement, il a mentionné "la prochaine fois, je viendrai avec un flingue!")

Donc fin du coup !
Pfff !

= Acte II, Scène 2 =

Pour clore cette journée de démarches, j’ai dû faire un saut à l’Hôtel de Ville…
Je devais absolument y déposer un pli.
Et bien devine ce que la sécurité a cru bon de faire ?!
Passer ledit pli au scanner et me laisser passer sur le côté, avec tout mon attirail de sac et appareils électroniques, sans rien contrôler de mon côté !
Ds fois que l’enveloppe soit chargée d’anthrax ou autre poudre à perlimpinpin…
Par contre, me concernant "rien qu’à faire" ! Ma personne aurait-elle trop "bonne" apparence ???

Où allons-nous ?
Tout est fait en dépit du bon sens ! Sans sens…
Bien à toi,

mardi 13 décembre 2011

Cent ou sans ?... Plaisirs des Sens ! #1

Cher Toi,

Alors, alors ? As-tu aimé le billet dédié au saint des Seins ?
Ma petite voix me dit que Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Quelques jours à peine après l'éclipse totale de lune, et sa feuille poétique, le soleil vient de se faire la malle. Il avait quelques RTT à récupérer, m'a-t-il glissé. Son quota des 35 heures était largement dépassé, le sommet de Durban ayant écrit le mot "Fin", le réchauffement climatique aidant... Hop ! Il s'est envolé d'un coup d'un seul ! Son confrère le vent l'a propulsé ! Avec ce qu'il souffle depuis plusieurs heures, il doit être au moins à cent lieues d'ici.

Même si ça coule sous le sens, je sens que je ne suis pas pour... Bien au contraire ! Alors petit pied de nez, à la barbe du seigneur des astres : la version brillante et réfléchissante avec plaisir des sens!


Tu auras reconnu la signature de la mise en scène, chère à ce pâtissier à très forte renommée, le fameux PH qui est tout sauf neutre ! Dans les goûts comme dans les associations, il est passé maître dans le bouleversement de nos sens.

Je me permets une analepse pour mieux te situer. Je l'avais rencontré il y a quelques années, lors des "Palais chocolat!", en compagnie de nos amis avocats. Sa renommée était naissante et son talent déjà très présent. Depuis, ce créateur de douceurs a chamboulé la profession, remixé les codes, instauré les défilés de ses créations, lors de collections respectant les saisons... Ses maisons de macarons ont poussé comme des champignons. Tant et si bien que cette fin d'année, les bûches seront rondes...  Mais ses p'ti macarons sont moins bons. Serait-ce la fin d'une époque ? Faute à l'industrialisation du concept phare de la maison, la qualité des bouchées rondes s'est envolée vers d'autres horizons.




Alors, que nous reste-t-il ? Le sens des nuances ! Comme toute mode, le besoin de changer d'air s'impose. Je modère mes propos et te propose de faire une bouchée de ses pâtisseries. Car elles sont toujours exquises et d'excellentes esquisses au plaisir... De l'ébauche toute en finesse, sans débauche !

Et puis "niet" à la diète en cette période de pré-fêtes !
Les idées pré-faites ne sont pas au faîte, dans ma tête...
"La vida cobra sentido cuando se hace de ella una aspiración a non renunciar a nada" ou si tu préfères, dans la langue de Molière, mais des mots de José Ortega y Gasset :
"La vie prend un sens lorsqu'on en fait une aspiration à ne renoncer à rien."

Mon sixième sens me dit que nos cinq sens vont s'en donner à coeur joie, dans tous les sens !...

P-S : Me crois-tu si je te dis que le soleil sentant qu'il perdait la vedette, vient re-briller un peu... De quoi nous rendre encore un peu plus heureux.

@ très vite,

samedi 10 décembre 2011

Aux as à seins...

Cher Toi,

D'où tu te trouves en ce moment, j'émets quelques doutes quant à ta possibilité d'être connecté aux actualités. Hier, en France, ressortait un scandale "presque" sanitaire. "Presque" car le nombre des victimes n'atteint pas encore le seuil décrétant la pandémie, aux dires des journalistes... Et touchant quel domaine ? Les prothèses ou soyons précis - et un peu fou en appelant un chat, un chat : les faux seins !

Dans un premier temps, l'aspect factuel est dramatique car généré à cause d'économie et de profit. PIP, la société varoise Poly Implant Prothèse, a utilisé de la silicone industrielle non médicale pour la fabrication d'implants mammaires. Le tout sur le dos - ou devrais-je écrire "sur le décolleté" ? - de femmes ayant subi des chirurgies réparatrices (occasionnées suite au cancer du sein) ou esthétiques...

Les faits sont terribles. Les résultats deviennent terrifiants. Mais ceci a réveillé une vieille interrogation qui me taraude. Du PIP en passant par le Peep... Show ! J'ose te dévoiler partie de mes interrogations sur ces drôles de poupées siliconées... Petite précision : je n'englobe dans cette catégorie que celles dont les motivations ne sont qu'esthétiques. Loin de moi l'idée d'en faire des gorges chaudes !

Il est loin le temps où Tartuffe susurrait à Dorine, acte III, scène 2 :

"Couvrez ce sein que je ne saurais voir :
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées."

Il est vrai que Dame Nature m'a dotée de gorge profonde... Il n'empêche !

Sein dans le ciel parisien - "La Montagne" de Maillol

Qu'est-ce qui pousse mes con-génères à pareil acte ?
Ont-elles oublié cette tirade théâtrale si fameuse ?
Ne craignent-elles pas les corps étrangers ?
N'ont-elles pas pensé aux retombées ?

"Air" de Maillol - Jardin des Tuileries
"La Rivière" de Maillol - Jardin des Tuileries











Du plastique à toutes les sauces, ces femmes - refaites et surfaites - finissent tristement par se ressembler. Comme si elles étaient toutes faites sur le même moule. Tout compte fait, nous n'en sommes pas très loin puisque nombre d'entre elles se font remouler le galbe. Au Brésil et au Liban, deux pays maître en la matière, les plaisanteries fusent sur les ressemblances fulgurantes des unes avec les autres, au point de deviner le chirurgien plasticien à l'origine de la métamorphose...

Je me suis souvent demandée quel était le plaisir qu'un homme puisse y trouver et en ressentir, à promener à son bras ces "Trophy Girls" comme les nomment les américains ? Et surtout à les "palper" ? Car je doute du pouvoir sensuel de la silicone ?!

"Les amants" - Temple rupestre d'Isurumuniya
Anaradhapurna, Sri Lanka

Les seins ont un grand pouvoir esthétique et sont champions pour allumer les lampions de nos amis, les hommes. De là à frôler des problèmes de gravité newtonienne, il n'y a qu'un pas! Car ces chères poupées rencontrent - après ces fameuses transformations - quelques soucis d'équilibre.

Problèmes d'équilibre? Psychologiques assurément et physiques probablement car les lois de la gravité peuvent les conduire à tomber, tous seins devant si elles s'amusent à se faire retailler comme des "Barbie" ! La poupée éponyme dessinée telle qu'elle l'est, ne tiendrait jamais debout avec pareilles mensurations...

Assassins ?! Ces as des seins...
Dommage qu' "Aux as à seins"* a baissé le rideau car les parodies,
Des temps actuels, auraient été bien jolies !

Sur ce, quelques images prises au Parc Oriental de Maulévrier, l'été dernier...



Comme quoi, tout dépend de quel angle - et sous quel angle
On regarde les choses, les êtres...
@ très bientôt,

* "Aux as à seins" : ancien cabaret germanopratin,
Connu pour ses chansonniers célébrant notamment les seins...
Fermé depuis des lustres et c'est bien dommage!