mercredi 20 juin 2012

Brèves de comptoir : du métro au trottoir !


Cher Toi,

L’astre roi est de retour et voilà les parisiens expansifs, vociférant, faisant place à leur nature latine…

Ca démarrait fort ce matin. Scène quotidienne du métropolitain, bondé, archi plein… à craquer ! Le clan des « pas réveillés » - dont je fais partie - essaye de se faire une petite place, en évitant bousculade et cohue des énervés, agités du bocal, qui poussent coûte que coûte, pensant que ça ira mieux et que ça avancera plus...

Les portes se ferment. Et là…
Scène 1, Acte 1 : Bimbo hispano sort son gadget intelligent et appuie sur la touche « Vaness’ ».
Scène 1, Acte 2 : Commence une litanie insipide sur son état de fatigue, le tout avec la pire voix de crécelle…

Une pensée m’effleure : « Je vais craquer ! Comment faire cesser ces fariboles, séance tenante ? Car elles me mettent en sensation de « ras le bol » immédiat »…

La force de la pensée fonctionne également sous terre, contrairement aux téléphones dits « intelligents » qui ont des limites. La conversation est interrompue. Miss Bimbo ne l’entend pas de cette oreille et persiste avec sa touche magique « rappel » encore et encore ! Evidemment, toute l’intelligence est concentrée dans le gadget et certes pas dans la tête de la jeune fille. Son seul neurone actif a dû être sacrément endommagé à force d’utilisation intempestive !

Scène 2, Acte 1 : Puisque rien n’y fait, que la communication avec sa comparse n’est pas rétablie, devine un peu la grande idée de la demoiselle ?

En pleine cohue souterraine, dans le métro en état de marche, cette écervelée n’a eu d’autre grande idée que de se refaire les ongles ! Et ce, en pleine affluence matinale pour une énième couche de couleur rose fluo…

Energumène sans cervelle certes mais douée pour la manucure car elle n’a même pas débordé !!!

Au risque de paraître réac’, je suis interpelée par l’incivisme et le sans-gêne des individus. Bus, métro, train ne sont pas les derniers salons où l’on cause que je sache ! A moins que même ceci ait changé lors de mon absence ?! Oh my… On dit les américains lourdingues et acculturés, j’atteste ici du contraire, particulièrement après pareilles scènes. Outre-Atlantique, il n’est tout simplement pas concevable d’utiliser cette excroissance technologique intelligente dans les transports en commun.

Dans la matinée, je demande à mon ami « Google » de me proposer quelques informations sur les nuisances sonores. Il s’exécute illico presto et me propose notamment un article au titre ludique « Pourquoi il n’y a plus de gorilles dans le Grésivaudan ». Quelques pages de lecture - datant sans doute de quelques années mais encore d’actualité – qui m’ont plu par leur contenu à la fois technique un peu geek mais surtout par les quelques pointes d’humour bien insérées…

Lors de ma pause-déjeuner, j’en ai profité pour sortir m’aérer. J’ai été bien gâtée en fin de dégustation par une mini-scène se déroulant sur le trottoir. Mr N. interpelant ses clients sur le départ : « Alors l’intello ! Tu pars en virée Spéléo ? ». Réplique due à l’accoutrement du jeune que je te laisse découvrir en image. A surgi un bel éclat de rire !



Sur ce,
Bons baisers,

Crédit Photo : Bribes & trib

1 commentaire:

  1. Gare au GorIiiIiiIiilleu,

    Je confirme, il n’y a plus de gorille dans le Grésivaudan.
    Juste quelques pieds de vignes sur les coteaux des Marches,
    Le fantôme de Bayard qui rode du coté de Poncharra,
    Des parapentes qui virevoltent au dessus de la dent de Crolles,
    Les pitons acérés de Belledonne qui nous snobent,
    Et puis, une pierre, deux maisons, trois ruines, quatre fossoyeurs, un jardin, des fleurs, un raton laveur...
    Je laisse la suite à Prévert.

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