vendredi 26 avril 2013

Opération Défense : à l'attaque !

Cher Toi,

Après deux jours de "presque Été", Paris est déjà repassé en mode automnal avec crachin breton et température "frisson". Ta blonde au beurre salé en est frigorifiée... Quand arrives-tu me réchauffer ??? Je pense que ta peau est suffisamment gorgée de soleil et prête à être délicieusement dévorée pour que je la croque de mes baisers suaves, ardents, brûlants...
Je t'attends !

Dans l'intervalle, notre beau pays est ainsi fait qu'il ne fait pas bon à respecter la loi. Je regrette les super-flics américains où à peine composé le fameux 911 que les bras musclés débarquent pour te porter secours et surtout pour faire respecter la loi... Du coup, ayant plus d'un tour dans mon sac, je suis presque contrainte de me munir d'autres atouts qui s’avéreront bien plus convaincants sous peu. Mr Io m'a recommandée une adresse lors de notre pause "on the deck"*. Il devait appeler "un ami". Puis, il m'a montrée une photo de l'ami en question. Gloups ! J'ai dû lui préciser que la kalashnikov n'allait pas tenir dans le sac à main, mais bon... Me voici à découvrir un autre monde... 

Après un rendez-vous matinal, une pause déjeuner en agréable compagnie, je me suis dirigée pour le shopping "Défense", toute seule comme une grande, juchée sur mes talons "anaconda" car il fallait bien cela !

J'aurais sûrement apprécié les conseils de T-Bird mais lui non plus n'est pas dans les parages. Décidément, je suis un oiseau voyageur, entourée de sacrés oiseaux migrateurs...

Arrivée sur le "lieu d'avant crime", j'étais quelque peu impressionnée par les vitrines chargées de joujoux à ne pas confier à toutes les mains. Rapidement, je fus estomaquée par les tarifs pratiqués. Mes appendices super sexy qui me font office de véhicules à petons - comprenons mes magnifiques talons - sont plus onéreux que les gadgets à tir ! Incroyable !!! 

Avant de ne pousser la porte afin de pénétrer dans l'antre, une nouvelle fois, je me dis que notre monde ne tourne vraiment pas rond... Malgré tout, je franchis le cap d'un pas décidé. Mini sketch en perspective vu ma connaissance dans le domaine mais que veux-tu, je suis une adepte du saut sans parachute. Choc des mondes et des cultures, j'ai dû m'adresser au Rambo du coin. Oh, oh !

L'énergumène faisant office de vendeur avait tout du guerrier, mode "pit-bull - j'attaque, je mords et éventuellement après, je réfléchis"... Gonflé aux hormones, mais pas les mêmes que les miennes ! Nous étions au moins sûrs d'une chose : lui et moi n'allions pas devenir copains. Il m'a toisée du regard dans le style "encore une égarée".

Je ne me suis pas déballonnée... J'ai verbalisé ma demande en mode super simpliste pour éviter toute incompréhension. En moins de cinq minutes, le choix était fait. Adepte des épices, j'ai opté pour le poivre, histoire de pimenter l'existence quoiqu'il arrive... Et j'ai déniché un accessoire très "girly"** !

Le vendeur au seul neurone en action m'a quand même fichue un peu la honte lorsque je me suis étonnée du tarif "abordable" des objets environnants. Ce n'était qu'armes factices... Enfin, des machins pour tirer avec des munitions à blanc ou à billes ! Mais pas avec des vraies balles quoi ! Oups !!!

Mission finalement accomplie sans ombrage ni dommage !
Dommage, dommage que tu ne sois point là ce soir, cette escapade m'a mise en jambe !
D'humeur badine, j'aurais presque pu te proposer une séance "menottes et quenottes"...

Avec désirs et plaisirs...

Crédit Photo : Bribes & Trib.
*On the deck : sur le pont (de la péniche)
** Girly : très fille

mardi 23 avril 2013

C'est parti pour la "Bubble & Pool Party" !

Cher Toi,

Ce premier jour de la semaine a démarré d'une manière très moyennement appréciable. Les astres tournicotent et nous asticotent. Les humains sont tourneboulés. Même moi, j'ai essuyé quelques vagues depuis le réveil. Alors, point trop n'en faut !

Le remède de tout début de soirée ?
Plutôt funky pour un Lundi...
Rien de tel qu'une "Bubble & Pool Party"* !

I am already bubbling !**
J'adore...

Déjà à Chicago, j'étais aux premières loges
Des "Roof Pool Party"***
Aujourd'hui, c'est le lancement des festivités
Digne de tout bon "French Lover" de Paris...

Dans un milieu où flottent les heureux euros,
Quelques hommes testostéronnés
Se la jouent héros
Et zyeutent à tout va les nymphes repulpées...
Aux flotteurs sacrément siliconés !

Elles oscillent entre les bulles du jacuzzi et celles des flutes...
Elles ne savent pas "chalouper" car n'ont plus beaucoup de matières premières !
Mais sont outrageusement carrossées...
Oh ! Zut, flute et re-flute !

Je m'égare...
Mais ce que je m'amuse !!!
Mr H.D. a eu la meilleure idée de la journée et m'a bien gâtée...

La vie est un tel laboratoire théâtral. Comment peut-on s'ennuyer ?
Mes congénères génèrent tant de stratagèmes. Même entre "deux frites", entendons en pleine séance d'aquagym, le quidam n'est jamais à court d'arguments, d'idées. Si bien que ça touche parfois le fond, tellement les joyeux drilles sont à fond.

Le torse bien bombé,
Rien n'empêche le Mâle de reluquer, d'aborder, de draguer...
A bâbord comme à tribord, on flirte avec les jets, les vaguelettes et le champagne !
Point de starlettes mais que de coquettes aux aguets...

La dernière "Barbie" à la mode se dandine,
Et lance des œillades à qui veut...
Pour mieux accoster le "Sugar Daddy"****...

Aucune glace ne résiste,
Le "Ken" fonce
Et, tout fond !

Ce printemps va être haut en couleurs
Et très chaud en saveurs...

Si tu es en phase "Petit Polisson",
Viens me chercher, me cueillir,
Les valises sont prêtes à partir
Pour la plus belle des traversées !

T'accompagner avec bonheur
Et tout mon cœur,

Crédits Photo : Bribes & Trib.
Son : Donna Summer : "Love to love you Baby"

Traductions :
* Soirée Bulles et Piscine
** Je déborde déjà de... !
*** Soirée Piscine Perchée (sur le toit)!
**** Expression américaine désignant un homme aux comptes bien fourni, généreux avec sa jeune et jolie poupée...

vendredi 12 avril 2013

Ces merveilles m'émerveillent...

Cher Toi,

Je me suis encore remise en décalage, naturellement.
Parce que j'ai trop veillé,
Je plonge voluptueusement
Dans les bras de Morphée !

Et là, Merveille !
Me voici au Royaume des Songes...
A qui je songe ?

A toi, Cher Toi !
A la chair que tu chéris,
De ta chère chérie...

De Sémiramis à Artémis,
J'aime quand tu mises
Sur les plaisirs, toute ta mise...

Loin de resté de glace
Lorsque se pointent les Saints
Et que pointent mes seins...

Tout autant, j'apprécie aussi
Lorsque le Colosse se pointe
Tel le Phare d'Alexandrie
Au summum de sa vie...

Loin du statut de la statue
Nos corps sont tendus
Et nos lèvres, suspendues...

Tu te délectes des mots,
Sans maux
Jusqu'au Mont...

Ça monte, ça monte !
Merveille des merveilles...
Nos sens ensemble s'éveillent...

Viens, viens !
Pour le meilleur des réveils...

Crédit Illustration : Le Baiser - Klimt (1907-1908)

jeudi 11 avril 2013

A quel paradis dis-tu "Oui" ?

Cher Toi,

Il semblerait que les personnalités politiques et journalistes français de tous bords découvrent - sous des faux airs de vierges effarouchées - l'existence de moult complaisances nommées "Paradis Fiscaux" ! Dans mon enfance, nous les baptisions "pavillons de complaisance"... J'en ai visité d'ailleurs quelques uns lors de mes sauts de puce à travers les océans, sans même passer par la case "Banque" !



Ça me fait doucement sourire de voir l'hypocrisie ambiante. Quand "Le Président" tombe des nues à l'annonce du parjure de Sieur Cahuzac, je ne cesse de m'étonner qu'un tel énergumène soit arrivé à la tête du Pays !

Alors que Boz-Hollande rame de plus en plus à tenter d'imposer la transparence à tous ses sbires, Médiapart se fait l'avocat du diable - un peu après coup - et tous les autres médias de s'engouffrer dans la brèche...

C'est un fait : les fées financières ont dû se crêper le chignon car à présent, financiers et avocats fiscalistes se coupent les cheveux en quatre pour sauver les cargaisons de billets mis à gauche, parfois tellement blanchis que saveurs et couleurs ni sont plus...

Depuis son retour à la "Maison",
Sans passer par la case "Départ",
François a le moral dans les babouches...

Je pressens qu'il y aura quelques dommages collatéraux. Du casino à l'effet domino, bye-bye Monaco ?!


Une certitude dans cette période de grand trouble :
il ne fait pas bon à prononcer le nom de "Paradis Fiscal" ces jours-ci. Pour la petite histoire, lorsqu'on le prénomme "Paradis" en France, aux USA on le dénomme "Refuge" et en Allemagne "Oasis"...


Serait-il de meilleur ton de fredonner "Le Pingouin" ?

Des  baisers tout plein...

Crédit Illustrations : Merci à Chappatte, Na, Fey et Chimulus
"La Finance 2.0" : Les principaux paradis fiscaux dans le monde
"Le Pingouin" de Carla Bruni

mercredi 10 avril 2013

La BAC qui décoiffe ! #3

Cher Toi,

T'es-tu pris au jeu ?
As-tu débuté une enquête ?
En attendant ta prochaine réponse, je poursuis le récit...

J'appris que le grand gaillard  était le "Chef" de la bande : Oups ! Et que la fameuse brochette des 4 n'appartenait ni plus ni moins qu'à la BAC - Brigade Anti-Criminalité - Oh là, là !!!

Ça devenait encore plus épicé que ce que je pensais avoir détecté...

Partie sur ma lancée, on continuait donc l'approche. Les échanges étaient décomplexés et chacun s'en amusait. Je saisis au vol une boutade du "Chef" sur "Miss Gazelle" lors de la distribution des cartes "B&T" : "Pas la peine de lui en donner. De toute façon, elle ne sait pas lire. Elle n'a pas le Bac." Je le prends au mot : "Impensable ! Faire partie de la BAC sans avoir le Bac, je ne peux y croire!" Touché... La joute oratoire était lancée.

Sur ces entrefaites, "Mr Super Looké" se libère enfin. J'entre en contact et brandis ma demande. "Miss Gazelle" me précise alors qu'il est super timide.

Je n'ose y croire. "Au théâtre ce soir" est en train de se jouer en plein trottoir... "Bonsoir. Vous avez attrapé mon regard. Votre côté Super Looké a capté mon attention. Un cliché de vous me permettrait d'écrire un bon billet. Vous acceptez ?"

Il me jauge du regard, me demande si je suis journaliste. Décidément... Flics et journaleux sont-ils si méfiants les uns envers les autres alors que tant de liens les unissent dans nombre d'affaires ? Je lui explique la présentation faite précédemment et lui précise que "Miss Gazelle" m'a fortement conseillée de lui demander de me raconter sa vie, du moins partie de son parcours... La première carte dévoilée est évidemment celle de la timidité. Je n'en ai cure car ne consens à y croire.

Entrée en scène de T-Bird : "Il va falloir qu'on se revoit alors !" Je l'invite à m'en dire plus et là, changement de cap : "En fait, je suis gay." Moi de lui répondre "Good for you ! So you did your coming out, right?" * Là, "Miss Gazelle" bondit à la rescousse de son collègue, me précisant qu'il ne parle ni ne comprend un mot d'anglais. Je m'en excuse, évoque le passage Outre-Atlantique, souligne la mauvaise "bonne habitude" d'aborder ses collègues amerloques qui sont si fiers de prendre la pause, de répondre aux questions de Frenchie...

Ça déclenche quelques confidences : "En fait, je ne suis pas gay. Je suis normal." Moi de rétorquer "Mais qu'est-ce que la normalité, de nos jours ?" Et lui d'insister : "Non, non ! Je ne suis pas gay. Je suis marié et j'ai même une gamine de 20 ans !"

Imagine la répartie que j'ai osé... "Alors vous êtes Bi !" De gros yeux ronds m'ont dévorée du regard... J'ai dû frôler l'outrage à agent pendant un quart de seconde ! Ses potes de la BAC se sont rapprochés et évidemment, se sont esclaffés.

Le ton était donné. L'échange allait s'avérer bien enlevé... Pour me dépatouiller de la dernière répartie, je tentais de déclencher les confessions.. La suite de l'histoire ne se fit point attendre :

"En fait, j'ai débuté dans les Para. Ensuite j'étais Steward chez Air France." Là, j'avoue que c'était mon tour d'être interloquée "Ah ! C'est étrange. Je ne saisis pas le lien entre les deux ? Remarquez si : votre attirance sexuelle peut-être." Pffff ! Je remets ça... Quelle calamité !

Il s'en défend, les collègues s'en amusent de plus en plus. Et naturellement, je réamorce le flot des confidences : une petite pause de convoyeur en Irak puis envie de se "ranger un peu", il choisit la BAC.

J'étais sacrément entourée. Je n'aurais pu espérer mieux. On finit par immortaliser l'instant : "Miss Gazelle" et "T-Bird" prennent la pause car le "Chef" est encore un peu vexé et ne veut toujours pas de la photo de famille !

T-Bird me demande mon nom, je lui tends une carte "B&T". Il me regarde et me répond que "Bribes, ce n'est pas un nom ça !" Du tac au tac, fuse "Ne pouvant me permettre de vous demander votre nom, puisque vous êtes en fonction, je vous livre mon nom de plume..." Il amorce un demi-tour vers l'Hôtel de Police, hoche la tête, me décoche un regard dubitatif genre "mais elle se moque de moi, cette coquine !" puis m'assène un "Vous savez que je peux rentrer au Commissariat et avoir votre identité en deux secondes. Je suis de la Police quand même !" Un sourire taquin et en guise de réponse un petit "Uuuuuh ! Vous me rassurez..."

A quelque chose près, on avoisinait des dialogues à la Audiard ! Quelle pause ! Et dire que je venais pour la rubrique "Chiens écrasés - Voisins casse c..." ! En tous les cas, ce premier contact m'a bien diverti. J'ai rencontré de sacrés numéros et, mon p'ti doigt me dit qu'on va sûrement se revoir très bientôt...

Je pense que de fabuleuses pépites ne demandent qu'à scintiller. Une saga bien enlevée pourrait poindre à l'horizon et redorer le blason de cette chère BAC qui, à Paris au moins, compte - j'en suis sûre - de sacrés flics qui gagnent à être connus !

P-S : je te réserve le cliché "trophée" à découvrir dans l'intimité car j'ai donné ma parole de respecter l'anonymat sur leurs identités et de ne pas dévoiler leurs éventuelles couvertures... Gros coups oblige !

Un peu de bisous dans le cou,
Et pour rester dans le coup,
Des milliers de bisous tu sais où...

Crédit Photo : Merci à la BAC
Traduction * : "C'est bien pour vous ! Donc, vous assumez au grand jour, n'est-ce pas?
OU dans le ton : "C'est cool ! Alors vous êtes sorti "du placard" !

lundi 8 avril 2013

La BAC qui décoiffe ! #2

Cher Toi,

Lors de mon précédent billet, je te relatais le retour à la case Commissariat et finissais ma missive sur "l'entrée de trois ou quatre silhouettes de dos qui me firent penser qu'un flag venait de s'opérer... Que quelques bandits avaient été serrés !"

Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je vis lesdites silhouettes se retourner !!!
Le flingue sur la fesse droite, les menottes qui pendaient et de face, le badge nonchalamment enchaîné sur les pec'...
Flashback instantané, je fus propulsé aux US en marmonnant "Oh my gosh! NYPD..." *

La seconde d'après, j'eus l'envie irrépressible d'appuyer sur la gâchette .. Du BB ! Mais un brin de retenue m'a retenue... Tellement blonde que je puisse être dans ce genre de situation, j'étais bien capable de me faire repérer en déclenchant par inadvertance le flash du bidule et du coup, de me faire moi-même prendre en flag' en plein commissariat. C'eut été un peu désordre !

Je me suis donc résignée mais ça ne me ressemble point... Je mourrais d'envie d'avoir un cliché. Sur la chaise, je commençais à me dandiner. L'équipe des 4 s'était volatilisée... En pause, sur le trottoir ! A côté des "soi-disant plus grands criminels français"... Une idée me taraudait : "J'y vais ! J'y vais pas ???"

Ma voisine d'attente sentait que je trépignais, me regardait avec un sourire amusé. Il ne m'en fallut pas plus pour me lancer : "Je vais tenter ma chance ! Acceptez-vous de me garder la place?" Elle acquiesça. Je sortis du commissariat et retrouvais effectivement mes vrais policiers dont certains avaient une allure "pas tibulaire mais presque" comme disait Coluche ! Vu l'attente promise, j'avais du temps à tuer...

C'était le rendez-vous de soirée pour la pause café, à deux pas du QG de l'UMP...

"Mr Super Looké" était en pleine conversation avec son collègue alors, je m'approchais de la seule femme de la bande. Une gazelle élancée, avec un sourire radieux. Ça détonait par rapport au lieu. Je lui dis tout de go :

"Votre collègue est super looké.
J'aimerais bien prendre un cliché.
Pensez-vous que ce soit possible, qu'il accepterait ?"

Vague présentation à la "B&T", j'évoque mes écrits. Ça mord à l'hameçon ! Le contact est établi... Elle me pose quelques questions, s'interroge de savoir si je suis journaliste. Je joue le jeu et réponds avec franchise.

Chacun discute dans son coin mais d'aucun ne perd une miette des échanges féminins, l'air de rien. Puis, le géant de la bande se rapproche et m'interpelle "Et nous, on n'est pas assez looké pour la photo?" Oh, oh !  Ça titille aux entournures... "Si, bien sur ! Promis, on va faire la photo de famille !" Piqué au vif, il me rétorque "Non, c'est pas la peine. C'est trop tard!" Ça commence vraiment à me plaire...

Prise au jeu, me voilà à distribuer des cartes de visite "B&T" !!! Le grand gaillard lit recto-verso et me dit "En fait, c'est vous que vous décrivez, là !" C'est qu'il m'amuse celui-ci. Sa carrure, son allure me fait penser à Mr D. de St P. T'en souviens-tu ? Cet ami de sortie qui me servait d'armoire à glace très protectrice lors de nos folles soirées parisiennes... Il faisait d'ailleurs parti du corps de l'Armée et ne laissait personne piétiner mes petits petons taille 38 (ça le faisait rire à côté de son 48, pas fillette).

Bref, revenons à nos nouveaux oiseaux ! Rien à voir avec les "Zoziaux de bureau".
Pourtant, les langues se délient. Les conversations se font.

"Miss Gazelle" me confie qu'il me faut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t connaître l'histoire de "Mr Super Looké" car elle est incroyable. Elle m'en dit trop pour attiser ma curiosité et pas assez pour me faire patienter... Il me tarde, il me tarde que la star de la bande se libère !

Attisé, es-tu?
Comme lors des épisodes "Première fois"...

Sur cet air,
Mes baisers errent ...
Jusqu'à toi !

Crédit photo : B&T - Merci T-Bird
* : Oh, mon... ! New York Police Department!"

dimanche 7 avril 2013

De Chennai à la BAC, ça décoiffe !

Cher Toi,

Ah ! Ça faisait tellement longtemps que j'en ai presque oublié par où commencer pour te relater mes aventures si épicées... Vu le retard pris dans l'envoi des missives accumulées dans tant de recoins de ma tête, que... Je ne sais plus, je ne sais plus...

Retour d'Inde mouvementé pour ne pas dire brûlant : au décollage, une tour de contrôle partiellement en feu ! A l'arrivée, trois flocons qui paniquent des travailleurs d'Air France, fainéants et frileux au point de rentrer chez eux... La situation la moins alarmante s'est pourtant révélée la plus bloquante : trois interminables heures d'attente où la plupart des passagers, chargés de zen, ont perdu tout leur soûl. Le pugilat a été frôlé car les valises n'étaient pas déchargées...

Choc thermique avec 40°C dans la vue, transformée en Miss Gla-Gla, rentrée sous les étoiles, retrouvailles du p'ti nid d'amour mais... Il y avait un MAIS !

Les affreux voisins avaient de nouveau repris toute latitude dans leurs agissements irrespectueux... Leur herbe rigolote ne les fait toujours pas rire et pire... Conflits, hurlements et menaces sont devenus bien trop récurrents. Donc réactivation du réseau après les premières tentatives, puis visite au Commissariat Central. Evidemment, il y a de quoi perdre patience avec plus de trois longues heures d'attente (encore) pour déposer plainte, cette fois. Sauf que...

Ma vie n'est pas un long fleuve tranquille. L'ennui n'est pas mon ami (je ne l'ai point encore croisé). Et  toutes sortes de situations, rencontres et autres scènes se présentent à moi... Je les saisis souvent, les provoque parfois ou mieux, vais à leur rencontre !

S'il y a un endroit haut en possibles, c'est bien un commissariat. J'étais tranquillement assise dans un petit recoin, un peu planquée derrière un distributeur de boissons, lorsque le spectacle commença.

Un jeune, sac au dos, un sourire angélique accroché au minois, fit son entrée. Il se dirigea d'un pas assuré et volontaire vers l'agent d'accueil, une jeune femme. Soudain, il déclara très sérieusement à cette charmante :

"Il est de mon devoir de vous prévenir - vous et vos collègues - que les plus grands criminels siègent à proximité. Il faut absolument intervenir dans les plus brefs délais et les coffrer ! Vous voyez de qui je veux parler ?" lui demanda-t-il.

"L'UMP ?", s'enquit-elle.

"Evidemment ! Donc vous saviez, vous aussi ?"

S'ensuivit un mini échange verbal d'une dizaine de minutes. Je crus un instant que c'était la dernière technique de drague en vogue... L'agent de police le laissa terminer sa tirade, sans le brusquer, ni l'offenser. Le jeune repartit comme il fut entré, le sourire aux lèvres...

Là, je me suis demandée si celui-ci avait toutes ses facultés mentales pour oser pareille intrusion dans un commissariat ! Et, s'il se rendait compte que la teneur de ses propos pouvait engendrer une fin bien plus rocambolesque... N'empêche ! Je le remercie car il a contribué à me divertir.

Soudain, j'aperçus trois ou quatre silhouettes de dos qui me firent penser qu'un flag venait de s'opérer... Que quelques bandits avaient été serrés !
Attention : mouvements assurés !

Tiens-toi prêt pour la suite !
A très, très vite...

Baisers pimentés

Crédit Photo : Bribes & Trib.